« Observer la robe d’un vin (couleur, brillance, limpidité) dévoile des informations précieuses sur son cépage, sa maturité, son potentiel de garde et sa teneur en alcool. Chez un rouge, des nuances violacées dévoilent sa jeunesse, tandis que la tuile ou le grenat traduiront son ancienneté. Chez un blanc, l’éventail se déploie du jaune pâle au doré, jusqu’à atteindre une teinte plus ambrée. »
« C’est avec le nez que se dévoile la palette aromatique du vin (senteurs fruitées, florales, épicées, boisées ou végétales). Préférez des verres plus évasés qui permettront au cru de libérer toutes ses nuances et favoriser son intensité, contrairement aux flûtes qui ont tendance à l’étouffer. »
« Les nuances subtiles et complexes ne peuvent être décelées uniquement par les papilles gustatives. Ainsi entre en jeu la rétro-olfaction – une technique qui consiste à aspirer l’air par le nez tout en gardant le vin en bouche. Cela permet d’apprécier pleinement l’expression des arômes. »
« En bouche, la texture et la matière du vin vont révéler sa concentration, son acidité et son profil tannique. La température influence, quant à elle, son caractère. Servir un blanc, rosé ou champagne trop froid altérera ses arômes, tandis qu’un rouge, versé trop chaud, perturbera ses tannins. »
« L’ouïe, bien que souvent oubliée, participe à la dégustation. Le son du bouchon qui saute, l’effervescence d’un champagne, les verres qui s’entrechoquent, tous ces éléments contribuent à créer une expérience immersive. Les sons environnants influent également sur la perception du vin. »
Benjamin Maillet, Hostellerie Cèdre & Spa
Silvio Roussette, Hostellerie Briqueterie & Spa